Le Raja va mal. Depuis le sacre en Coupe de la CAF, les Verts ne sont plus que l’ombre d’eux même.
Aucune grinta ni organisation de jeu. Le Raja a perdu des points dans les compétitions qu’il dispute mais a surtout oublié son ADN. Voici 3 raisons de la chute des Verts. Mercato raté On ne va pas se mentir. Les recrutements du Raja durant cette saison 2018-2019 ont pour la plupart été décevants. Bahi, Chaabane, Alami, Niasse, Jabroun, Ilyas El Haddad, Muller Dinda, El Ouardi, Ngah. Toute cette armada de joueurs recrutée cette saison n’a pas donné satisfaction. Seuls El Ouarfali et Nanah, Rahimi sortent du lot. Ajoutons à cela, la blessure et la baisse de forme de plusieurs pièces importantes du club (Hafidi, Benhalib et Boutaib). La fatigue et le cumul de matchs Une statistique qui résume parfaitement la situation. Entre le 1er décembre 2018 et le 31 janvier 2019, le Raja est le 2e club a avoir disputé le plus de matchs officiels (16 matchs) au monde derrière Manchester City (17) et devant le Real Madrid (14), l’AS Monaco (13) et la Juventus Turin (11). Forcément, ce rythme de jeu impose un effectif riche constitué de joueurs de qualité pour permettre au coach d’effectuer des rotations à chaque match et ménager les joueurs clés. De plus, le cumul de matchs engendre des blessures, plusieurs joueurs du Raja ont craqué physiquement durant cette période (Benhalib, Boutaib, El Ouarfali, Jbira…), un fait qui a mis l’ex coach du club Juan Carlos Garrido dans une situation embarrassante. Délocalisation des matchs à domicile Fermé depuis le mois de décembre dernier, le Complexe Sportif Mohammed V a fait bien des dégâts au Raja. Les Verts ont dû disputer leurs rencontres de la Coupe arabe et de la Coupe de la CAF à Rabat. Le Derby a pour sa part été disputé à Marrakech devant des sièges quasi vides en raison d’un boycott des Ultras des deux équipes. Le Raja a également été touché financièrement par cette fermeture. Le club ne bénéficie plus de la recette de ses matchs disputés généralement devant un large public au grand stade de Casablanca. La somme promise par le Conseil de la ville a pour sa part été revue à la baisse. Alors qu’ils s’attendaient à une enveloppe de 5 millions de dirhams, les dirigeants du Raja n’ont encaissé finalement que la moitié. Devant cette multitude de problèmes, le Raja fait face à la colère de ses supporters. Dimanche dernier, la rencontre face à Berrechid est la goûte qui a fait déborder le vase. Une réunion d’urgence a été effectuée le lendemain de cette rencontre entre le président Jawad Ziyat et l’ensemble du staff et joueurs du Raja. L’objectif étant de trouver une solution pour limiter les dégâts et stopper l’hémorragie…
