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L’Amérique latine a-t-elle intérêt à ce que l’organisation de la Coupe du Monde 2026 soit attribuée à la candidature commune United 2026 présentée par le Mexique, le Canada et les Etats Unis ?

Si l’on se base sur le principe de l’alternance des continents, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay, qui ont officialisé leur candidature commune pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 en novembre 2017, ne voteront certainement pas pour la candidature United2026 afin de préserver leur chance de mener à bien leur projet commun devant marquer le centenaire de la première Coupe du monde et sa célèbre première finale qui avait opposé l’Argentine au vainqueur, l’Uruguay, pays hôte de la première édition. Autant de symbolismes qui ont convaincu leprésident du Paraguay, Horacio Cartes, qui a annoncé fin août 2017 qu’il lui a fallu 30 secondes pour appuyer l’idée et associer son pays à la candidature commune de l’Argentine et de l’Uruguay. Cette volonté sud-américaine pourrait contrarier les plans de l’Oncle Sam et favoriser ceux du Royaume Chérifien dont la candidature est soutenue par l’ensemble des pays africain et une bonne partie de pays européens. Quoi que officieux, les grands continents du football tiennent au principe de rotation des continentsrégissant l’attribution de la Coupe du Monde aux pays organisateurs. En conséquence, les chances de la candidature sud-américaine pour le Mondial 2030 augmenteront drastiquement si l’organisation de la Coupe du Monde 2026 est attribuée au Maroc. En raison de ce principe de rotation, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay ne joueront pas la carte United2026 et devront naturellement orienter leur choix vers la candidature Marocaine Maroc2026. . Suivront probablement les pays voisins qui tireront directement ou indirectement bénéfice de la proximité de l’événement.