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Le PSG a réussi un premier coup retentissant sur ce mercato en obtenant la signature de Dani Alves. L’arrivée du latéral droit brésilien, considéré comme une référence à son poste et qui semblait promis à Manchester City, redonne de la crédibilité à un club dont l’attractivité pouvait être remise en question. Et montre les effets positifs du changement d’organisation au sein du club.

Recruter Dani Alves, c’est un gros coup du PSG. Le faire au nez et à la barbe de Manchester City, c’est encore plus fort. Car le club anglais avait certainement plus d’arguments que celui de la capitale pour obtenir la signature du Brésilien. Déjà parce que la Premier League est un championnat plus attractif que la Ligue 1 et City y joue l’un des premiers roles. Aussi parce que le club mancunien a des moyens financiers comparables à ceux du PSG et pouvait lui offrir des conditions financiéres équivalentes. Enfin, et surtout, parce que son entraîneur s’appelle Josep Guardiola. Dani Alves avait joué 208 matches sous les ordres du technicien catalan au FC Barcelone. Il a connu avec lui ses plus grands moments de gloire. Il était forcément sensible à l’idée de le rejoindre à City, o&ugrave « Pep » comptait sur lui pour occuper le flanc droit de sa défense. Arriver à convaincre Alves de rejoindre le PSG dans ce contexte, c’est aussi un message fort envoyé par le club de la capitale sur ce mercato estival. Le message du PSG, c’est notamment de rappeler à tout le monde sa capacité à attirer des joueurs du calibre de Dani Alves. De ce point de vue, il avait perdu un peu de la crédibilité créée par les transferts clinquants de l’époque o&ugrave Leonardo était son directeur sportif. Les pertes de Zlatan Ibrahimovic et de David Luiz l’été dernier, et l’incapacité des dirigeants parisiens à recruter des joueurs d’un niveau équivalent jusque-là, posaient des questions légitimes sur l’attractivité du club. Elles sont en partie levées et Paris pourrait en récupérer les dividendes, au-delà de la signature de Dani Alves. L’arrivée du Brésilien ne suffira pas à elle seule à convaincre Kylian Mbappé de rejoindre la capitale, mais c’est un argument positif pour les dirigeants parisiens dans cette optique. Tout comme elle peut calmer les velléités de départ de Marco Verratti, en partie liées au recrutement de joueurs compétitifs pour viser la Liguer des champions. Car Dani Alves, l’un des latéraux les plus performants de la derniére décennie au plus haut niveau, en est un.