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La CAN Gabon 2017 approche à grand pas et le Maroc devra tout d’abord se préparer aux Emirats Arabes Unis du 26 décembre 2016 au 12 janvier 2017 avant de se lancer dans le grand bain dans la plus prestigieuse compétition africaine.

Cependant, les Lions de l’Atlas auront fort à faire face à des adversaires coriaces comme la Côte-d’Ivoire, la RD Congo et le Togo. Vu le potentiel et le vivier de talent que compte le Royaume chérifien, il est temps de mettre fin à un calvaire qui nous court depuis de nombreuses années, à savoir l’élimination au premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations (2006, 2008, 2012, 2013). La dernière fois que le Maroc a franchi le 2ème tour, c’est en 2004 (finaliste contre la Tunisie). Une nouvelle ère commence, une nouvelle génération est apparue dans cette équipe et il est tant de rendre cette équipe plus dynamique et confirmer la présence du Maroc au premier plan continental. Notre pays est capable de réussir dans cette grande et magnifique compétition qu’est la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et de prouver qu’il est également capable de le confirmer sur le long terme. Faisons le tour des adversaires du Maroc. Tout d’abord, la Côte-d’Ivoire, une équipe redoutable, une des meilleures nations du football africain présente également comme adversaire du moountakhab aux éliminatoires de la Coupe du Monde, Russie 2018. Malgré un nul encourageant au match aller (0-0), le Maroc doit rester concentré et serein face à cette équipe qui dispose de nombreux joueurs talentueux, techniquement et physiquement, à l’image de Yao Kouassi Gervinho, Eric Bailly, le solide défenseur central de Manchester United, le rugueux latéral droit du PSG Serge Aurier, Jonathan Kodjia, Wilfried Kanon, Wilfried Bony, Salomon Kalou, Maw-Alain Gradel, Giovanni Sio, etc. . Et défendra sans doute son titre de 2015 remporté sous les ordres d’un certain. Hervé Renard, le sélectionneur actuel du Maroc, qui aura aussi la même ambition avec notre pays et remporter sa troisième CAN en tant que coach (2012 : Zambie, 2015 : Côte-d’Ivoire). La République Démocratique du Congo est un adversaire qui monte en puissance en Afrique. Les Léopards évoluent sous les ordres de Florent Ibengue, un coach local doté également d’une certaine expérience en France en tant que joueur, avant d’entraîner en Chine et dernièrement dans son pays natal. Cette sélection dispose de nombreux joueurs évoluant en Europe, à l’image de Cédric Bakambu qui fait les beaux jours de Villareal, Yannick Bolasie l’ancien buteur de Crystal Palace évoluant à Everton (D1 anglaise) et ses dribbles sensationnels, Youssouf Mulumbu, Dieumerci M’Bokani. . Et enfin, le Togo. Les Eperviers, dirigé par l’expérimenté sélectionneur Claude Le Roy, qui connait bien Hervé Renard, le sélectionneur du Maroc, pour l’avoir eu à ses côtés en tant qu’adjoint avec le Ghana de 2007 à 2008. Certes le Maroc a remporté son match amical face à cette sélection (2-1), l’atmosphère risque d’être différent à la CAN vu l’enjeu des rencontres des équipes engagées dont l’objectif sera d’atteindre le « précieux sésame ». Cette équipe est en pleine construction et n’a pas toujours été un adversaire facile pour le Maroc, ces dernières années. Elle devra compter sur des joueurs comme Dossevi, Ayité, l’expérimenté gardien Agassa. Après avoir fait le tour, revenons sur l’équipe nationale. Notre pays a souvent disposé de joueurs talentueux, que ça soit au niveau local ou à l’extérieur du Royaume. Cependant, les résultats de ces dernières années n’ont pas toujours suivi. Ce problème est dû au manque d’investissement de certains joueurs malgré leur potentiel, au changement fréquent de sélectionneur qui a engendré une instabilité au sein de l’équipe, ainsi qu’à d’autres facteurs qui ont nui à la réussite du football marocain (personnes néfastes parmi les membres de la fédération, agents douteux, quelques médias et presse « amateurs « . ). Il est temps de terminer avec ca, et d’analyser objectivement le travail qu’il reste encore à fournir dans cette sélection (le problème d’efficacité en attaque), le bilan de cette année reste assez positif depuis l’arrivé d’Hervé Renard (6 victoires, 4 nuls, 0 défaite en 10 match). Pour cela, il faudrait que les supporters continuent à être derrière notre équipe ainsi que les autres composantes telles que la presse locale. et laisser le temps au sélectionneur de bâtir une équipe solide capable de rivaliser contre n’importe quelle nation du football. Et pourquoi pas, remporter le « précieux sésame », c’est-à-dire la Coupe d’Afrique !