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Le règne de notre football sur le continent africain n’a jamais vraiment existé si ce n’est de façon sporadique et épisodique. Nous restons persuadés que toute cette période n’est qu’un immense gâchis au regard du talent que la sélection nationale du Maroc a pu compter en son sein provenant de la Botola Pro ou de l’étranger, principalement d’Europe.

La pléthore de sélectionneur ne faisant pas long feu à tort ou à raison, là n’est pas le sujet, est en partie une cause de cet échec flagrant que nous avons enregistré depuis 2005. Reste aussi le manque d’ambition de nos responsables, de nos joueurs, qui parfois prennent des destinations moins prestigieuses. Il y avait aussi le « Trop » d’ambitions de quelques agents à l’origine de bien des débâcles joliment orchestrées avec le soutien du vestiaire. C’est pourquoi notre sélection nationale a traversé une longue période de disette que ce soit dans le palmarès ou encore plus grave, dans le jeu. Quelques éclairs de génie de temps à autre ont été pendant cette période l’arbre qui a caché tout l’Atlas, le moyen tout comme le grand. On croyait avoir une grande sélection nationale et sa référence qui glorifie l’échec en finale de la CAN 2004. L’élimination du mondial 2006 a pourtant révélé notre réel niveau ! Mais nous avons continué de nous croire supérieurs sans jamais aborder les vrais problèmes qui minaient le niveau de cette sélection pourtant talentueuse. Après avoir vu passé tant de joueurs et de sélectionneurs, les supporters ne se berçaient plus de beaucoup d’illusion et restaient désabusés face à la médiocrité caractérisée par des résultats au niveau international pas du tout flatteurs. Depuis l’arrivée de Faouzi Lekjaa à la tête de la FRMF, notre rédaction a senti le souffle d’un vent nouveau, d’une opportunité de changement et d’une réelle volonté d’aller de l’avant. Bien évidemment, nous avons perdu deux années supplémentaires lorsqu’il a décidé de confier la mission à Badou Zaki mais avait-il d’autres choix face à la propagande Pro-Zaki qui avait précédé sa nomination ? Politiquement parlant, Lekjaa a rendu un très grand service à la sélection nationale qui peut désormais travailler sereinement depuis que les clés de la tanière des Lions de l’Atlas a été confié à Hervé Renard que notre rédaction a plébiscité bien avant le passage d’Eric Gerets. Si les responsables de l’époque avaient pris en compte notre suggestion, on serait peut être déjà Champion d’Afrique. Quoi qu’il en soit, Hervé Renarda réussi presque partout où il est passé, un constat qui met toutes les composantes d’accord et permet aux supporters d’entrevoir des jours meilleurs et un bel avenir pour leur sélection nationale. Son arrivé a dynamisé les supporters qui se sont également réveillés à en croire l’engouement que suscite le prochain match des Lions de l’Atlas face aux Éléphants ce 12 novembre à Marrakech. Heureux sont les supporters qui disposent de leur ticket d’entrée car c’est déja sold-out pour ce match crucial dans la course au Mondial 2018. Autant dire qu’une victoire contre la Côte d’Ivoire sera certainement le « Match référence » tant attendu qui ouvrira une fois pour toute l’appétit de cette nouvelle génération de Lions. Les méthodes de l’homme sont connues et elles ont fait leurs preuves. Fini les passe-droits, fini les joueurs sélectionnés envers et contre tous. Désormais, la convocation se fait au mérite et à l’engagement du joueur. Aujourd’hui, les supporters sont conscients du niveau de leur équipe nationale et savent qu’il y a encore énormément de travail pour atteindre les objectifs fixés. Et les objectifs sont clairs avec une priorité pour le ticket à la Coupe du monde et les quarts de finale de la CAN 2017 et plus si affinité pour ajouter une ligne a un palmarès très peu garni. Hervé Renard saura-t-il mener nos Lions de l’Atlas vers les objectifs fixés ? C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite. Allez les Lions de l’Atlas, il est vraiment temps de RUGIR.