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Pas moins de 90 joueurs présélectionnés et 69 testés en un an et demi sans pour autant aboutir à former une équipe stable et compétitive malgré les moyens faramineux mis à la disposition du sélectionneur national, Badou Zaki.

Rares sont les supporters des Lions de l’Atlas qui se targuent d’être confiants au vu de la dernière prestation des Lions de l’Atlas et surtout au vu de nombreux problèmes que la sélection connait depuis le retour de Badou Zaki à sa tête.

Cette crise de confiance n’est pas utopique, elle est le fruit d’un constat unanime qui se dégage à travers les nombreuses critiques des organes de presse spécialisés à propos du travail et de la prestation collective des Lions de l’Atlas.

Même son de cloche des responsables de la FRMF qui s’interrogent également sur la capacité de Badou Zaki à mener à bien la mission qu’il a réclamé et qu’il a obtenu après des années de campagnes et de propagande pour imposer son retour.

Mais que reproche-t-on exactement à Badou Zaki au delà de l’aspect sportif ?

1. Son association obscure et toujours inexpliquée avec le rabatteur, Mounir El-Hassouni qui l’accompagne depuis 2004.

Il serait temps que le sélectionneur national explique clairement le rôle et le rang exact joué par cet individu sans aucune qualification ni diplôme. Nous nous sommes exprimés à plusieurs reprises sur la nature de cette relation mais nous insistons pour que le sélectionneur national réponde à ces deux questions bien explicites : – Quelle est la formation exacte de Mounir EL-HAssouni ?- A-t-il suivi des études dans le domaine footballistique ou en sport en général ?

2. Son association et son amitié sans faille avec le militaire, Driss Lakhal, actuel directeur administratif de la sélection nationale.

Nous souhaitons également savoir comment se fait-il que ce colonel a été renommé Directeur Administratif de la sélection nationale alors qu’il a été relevé de cette même fonction en 2009 par le général Ben-Slimane pour des raisons connues et par les joueurs et par les dirigeants actuels ?

Cette question s’adresse également à Mr Faouzi Lekjaa qui a accepté la requête de Badou Zaki et permis le retour aux affaires du colonel déchu alors que l’on pensait la FRMF débarrassée définitivement de l’influence militaire.

On notera par ailleurs que Lakhal a été viré du conseil administratif des FAR à la fin de la saison dernière et que son retour à la FRMF coïncide étrangement avec celui de Zaki qui a exigé son retour dans la gestion des Lions de l’Atlas !

Quelques interrogations qui réclament des réponses claires et précises :
– A-t-on besoin d’un colonel pour gérer l’administration de la sélection alors qu’il a mieux à faire dans le sud du Maroc ?
– Est-ce que ce colonel a fait des études dans le domaine footballistique ou dans le sport en général ?

Nul n’ignore que Driss Lakhal est un grand ami du sélectionneur Badou Zaki. Des membres de la FRMF avancent même qu’il est son protecteur et l’un des grands artisans de son retour à la tête de la sélection nationale. Aujourd’hui, le colonel a pour mission d’accompagner les Lions de l’Atlas à chacune de leur sortie, une fonction qu’il occupait déja en 2004.

Ses liens étroits avec Badou Zaki, Mounir EL-Hassouni (que le colonel a introduit dans le milieu) et surtout avec l’agent des joueurs, Karim Balk, font de lui un élément extrêmement influent dans les choix de certains joueurs locaux et MRE, à l’image de ce qu’il a fait à l’AS FAR puisqu’il était à l’origine de plusieurs signatures de joueurs travaillant avec son ami, Karim Balk. On pense à Aqqal, Saidi, Khaliqui, Raqui, Kaddioui. Citer le colonel sans citer cet agent de joueurs serait insensé.

3. Son association avec Karim Balk, parent des agents et des joueurs locaux dont certains font la navette entre le Maroc et les pays du golfe.

Selon nos informations, Karim Balk a également joué de toute son influence pour permettre le retour du colonel, Driss Lakhal dans les affaires de la sélection. Nous savons également que Balk collabore étroitement avec Zaki et El-Hassouni puisqu’il gère la carrière de plusieurs joueurs locaux qu’on retrouve régulièrement dans la sélection de Zaki, à l’instar de son ami El-Hassouni qui s’occupe des joueurs MRE de la sélection. Le passage furtif de Metouali en sélection s’était fait sur la demande de Balk.

4. Son association courtoise mais malgré tout conflictuelle avec son adjoint, Mustapha Hadji qu’il considère comme l’un de ses sbires n’ayant rien à dire à part exécuter les ordres.

Nul doute que l’union de ces deux ballons d’Or Africains était vouée à l’échec tant les deux hommes s’opposent aussi bien dans leur vision du football que dans leur stratégie mises en place dans la gestion de l’équipe nationale. Occuper un emploi fictif a de quoi frustrer un homme qui se nourrit encore de certaines valeurs, même s’il trouve son compte au vu de sa situation actuelle. Dommage pour Mus qui est entrain de perdre toute sa crédibilité en acceptant ce rôle d’entraineur au côté d’un sélectionneur qui impose son diktat !!!

– N’était-il pas plus opportun pour Mustapha Hadji de se former comme il se doit avant de s’engager dans cette voie ?

5. Sa gestion catastrophique de l’effectif des Lions avec plusieurs joueurs mécontents de ses choix tactiques qu’ils estiment archaïques par moment et très complaisants par d’autres.

Comme le rapporterait Noureddine Bouchehati dans son rapport, les Lions manifestent leur inquiétude en ce qui concerne les échéances futures, d’autres sont mécontents du sort qui leur a été réservé. On pense notamment aux figures emblématiques des Lions actuels mais aussi à Belhanda, Carcela, et surtout Barrada qui fait les frais de la gestion racoleuse du sélectionneur, heureux d’avoir ajouté les noms de Fajr et Ziyech dans sa longue liste des joueurs testés.

Selon les dernières confidences faites à notre rédaction. AbdelAzizi Barrada en veut beaucoup à son sélectionneur pour avoir cédé aux caprices de Hakim Ziyech. Badou Zaki aurait tendance à privilégier les joueurs qu’il a réussi à racoler en leur donnant plus d’importance car leur réussite sera la sienne.

Comme le fait que Hakim soit le meneur de jeu de l’équipe et qu’il tire tous les coups-francs. Dans les vestiaires, après la fin du match aller contre la Guinée Équatoriale, Barrada a fait part de son mécontentement du fait qu’il est sorti en cours de jeu, conséquence, il est éjecté du groupe. Même sort attend peut etre le pauvre Adnane Tighadouini humilié à Bata.

6. Ses nombreux voyages onéreux qui commencent à agacer le trèsorier de la FRMF incapable de trouver une bonne justification aux frais faramineux liés à ses tournées Européennes totalement inutiles.

Bonne nouvelle pour la trésorerie car selon les dernières informations que nous avons obtenues, le président de la FRMF, Faouzi Lakjaa songe mettre un terme à ces voyages totalement inutiles qui profitent à l’entourage du Zaki, notamment à Mounir El-Hassouni toujours présent aux côtés du sélectionneurs lors des tournées.

7. Ses choix tactiques qui intriguent et les supporters et les spécialistes.

Nous laisserons à chacun la liberté de commenter les choix et décisions tactiques prises par le sélectionneur national. Il y a matière pour écrire un livre, c’est pourquoi, nous ne concentrons que sur son entourage et sur sa gestion de la sélection délaissant l’aspect tactique pour les vrais spécialistes.