À l’approche de la fin du mercato dans plusieurs championnats européens, l’Olympique de Marseille se retrouve toujours avec le dossier Amine Harit sur les bras. Le milieu offensif marocain, dont l’avenir semblait destiné à s’écrire loin du Vélodrome, n’a pour l’instant pas trouvé de point de chute.
L’été a pourtant été agité pour Pablo Longoria et ses équipes, qui ont multiplié les mouvements afin de remodeler l’effectif marseillais. Si certains renforts ont apporté de l’assurance à plusieurs secteurs de jeu (Nayef Aguerd), l’OM n’est pas parvenu à se séparer de tous ses éléments jugés indésirables. Amine Harit en fait partie.
L’ancien joueur du FC Nantes et de Schalke 04, longtemps considéré comme un profil technique capable de débloquer des situations, n’entre plus dans les plans de Roberto De Zerbi. Le nouvel entraîneur phocéen l’a d’ailleurs fait comprendre très tôt, affichant sa volonté de s’appuyer sur d’autres profils plus en phase avec son projet tactique.
Un départ vers la Turquie avait semblé se dessiner, notamment avec un intérêt du Besiktas. Mais Harit a refusé l’opportunité, freinant ainsi les espoirs de l’OM de conclure rapidement ce dossier. Son choix prolonge une situation délicate : l’international marocain (20 sélections, 1 but) dispose encore d’une certaine valeur marchande et d’une expérience appréciée, mais ses prétendants potentiels se font rares.
À mesure que la clôture du marché approche, l’étau se resserre. Marseille, qui cherche à alléger sa masse salariale et à fluidifier son effectif, voit son dossier Harit bloqué, au risque de devoir gérer un joueur écarté des plans sportifs mais toujours présent dans le vestiaire.
Pour l’instant, l’avenir du Lion de l’Atlas reste en suspens. Sa situation pourrait toutefois rebondir dans les prochains jours si des opportunités tardives émergent dans les championnats où le mercato se prolonge.
