Halilhodzic

Après de multiples rebondissements et surtout une fin d’aventure qui se profilait pour le Vahid Halilhodzic, son retour de vacances a été assez agité le concernant et concernant l’avenir du sélectionneur.

La fin de l’aventure était tout proche, non pas pour faute de résultats, bien que la CAN ne fut pas une grande réussite alors que la qualification à la coupe du monde fut atteinte assez facilement, mais pour une divergence de point de vue et des nombreuses incompréhensions avec les joueurs et le président de la FRMF. Ce dernier a posé des conditions au sélectionneur, sachant qu’il était têtu et pas du tout ouvert au changement.

Contacts avec de nombreux noms

En cela le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa a pris contact avec quelques coachs susceptibles de pouvoir prendre la relève rapidement et cochant les bonnes cases surtout en terme de compétence et de relationnel. Une des conditions indiscutables reste l’obligation de sélectionner tout joueur susceptible d’apporter un plus à l’équipe nationale.

Ziyech, Mazraoui et Harit…

Les cas emblématiques des joueurs évincés par le bosnien, Vahid Halilhodzic pour comportement ou incompatibilité d’humeur se sont enchaînés avec l’ajout dans sa liste noire des jeunes Youssef Maleh et Abdou Harroui. Ce qui a eu pour conséquence de braquer les supporters et les médias spécialisés dont le notre.

Le tout football au Maroc n’a pas compris le jusque boutisme de son sélectionneur. les marocains ont pour eux d’être tous les « propriétaires légitimes » de l’équipe nationale. Elle n’est pas celle du seul sélectionneur, en principe, au service de cette équipe et de ses supporters. L’incompréhension fut grande et le fossé largement creusé, la colère a suivi lorsque Vahid Halilhodzic a réaffirmé aux médias étrangers qu’il n’avait pas l’intention de changer d’avis.

Les marocains réclament des comptes

Fouzi Lekjaa n’est pas homme à se faire dicter les choses, sauf par son propre employeur. Le président de la FRMF sait que sa mission est de contenter les supporters marocains, il est donc très à l’écoute. Le retour des bannis vivement réclamé par les marocains était donc un sujet prioritaire et hautement sensible alors que pour Vahid Halilhodzic, c’était juste une question de fierté démesuré qui rendait la chose impossible.

Pression forte sur Vahid Halilhodzic

Le bosnien, qui a couru les médias étrangers durant ses vacances, n’a pas hésité à s’épancher sur son cas et sur le Maroc, « les médias marocains ne m’aiment pas et je ne les aiment pas non plus! » a t-il dit. De son cas, il ajoute qu’il a des propositions en cas de départ du Maroc, une façon à son tour de mettre la pression sur Fouzi Lekjaa. Seulement, le président n’est pas ce genre d’homme, la pression, il la maîtrise, et surtout il la devance…

Accord de Villas Boas avec Lekjaa

En devançant la pression et en faisant en sorte de ne pas être pris de cour, le président, sachant que Vahid ne se plierait pas facilement à ses exigences, a établi des contacts et s’est même mis d’accord avec quelques coachs dont un en particulier, André Villas Boas avec lequel un accord de principe a été conclu avec Lekjaa en cas de départ du bosnien. Il ne restait plus qu’à faire circuler l’information dans les médias (LDA) pour contraindre Vahid à revoir intégralement ses copies

Réunions décisives

Au retour de vacances, Vahid, Lekjaa et le bureau fédéral se sont réunis afin de parler de l’avenir et notamment du poste de Halilhodzic à la tête des Lions de l’Atlas. Des conditions lui ont été clairement signifiées, des conditions non négociables à laquelle il fallait répondre faute de quoi c’était le licenciement inévitable.

Vahid Halilhodzic n’y était pas opposé mais au prix fort, il ne comptait pas se laisser faire, même s’il souhaitait vivre l’aventure Qatarie. Une dernière réunion décisive quelques jours plus tard entre les partis concernés afin d’entériner les décisions et clarifier les positions.
Vahid a compris alors que la fédération ne transigerait pas sur l’avenir de ses bannis et que son mondial était très compromis s’il ne changait pas d’attitude.

Mea culpa officieux

Le sélectionneur a accepté les conditions imposées par Fouzi Lekjaa, à savoir faire amande honorable et sauver la face en allant visiter ou appelé les divers joueurs concernés par cette histoire.

Quelle était grande la surprise de voir un Vahid Halilhodzic essayant d’amuser un Mazraoui tout sourire avec une bouteille d’eau et un verre. Selon les médias marocains, il aurait même appeler le marseillais Amine Harit avant son arrivée à Amsterdam. Il se murmure qu’il serait attendu à Londres pour suivre la finale de la FA Cup entre Chelsea et Liverpool pour régler le cas le plus épineux… celui du Londonien Hakim Ziyech.

Les choses sont en train de se faire d’après ce que l’on sait et un rendez vous est prévu sous la médiation du président Lekjaa qui pousse pour que les choses rentrent rapidement dans l’ordre.

Vahid a donc fait amande honorable, mais l’homme n’est pas du genre à le dire ouvertement. On le vois tant bien que mal sur la gestion qui se profile et sur ce revirement improbable il y a encore quelques semaines. L’avenir semble un peu plus clair et le travail peut commencer avec plus de sérénité, le 12eme homme pourra lui aussi soutenir son équipe et ses joueurs sans se prendre la tête avec un sélectionneur imbu de sa personne.