En ouverture de la Bundesliga, Amine Harit et les siens ont été humiliés en recevant une grosse claque des bavarois (8-0) grâce à un triplé de Serge Gnabry.

Le néo-Munichois Leroy Sané a lui aussi inscrit son premier but sous ses nouvelles couleurs, tout comme le jeune Jamal Musiala, 17 ans, pour son premier match chez les pros. C’est la première qu’un club s’impose par 8 buts d’écart lors de la 1re journée de Bundesliga.

Le Bayern Munich a envoyé vendredi en ouverture de la Bundesliga un message glaçant pour tous ses futurs adversaires, allemands et européens, en dynamitant Schalke 8-0, avec un triplé de Serge Gnabry.

La recrue star du Bayern Leroy Sané a marqué une fois et délivré deux passes décisives à Gnabry, pour sa première titularisation depuis son arrivée en provenance de Manchester City, pour 45 millions d’euros. Leon Goretzka, Robert Lewandowski sur penalty, Thomas Müller et le tout jeune Jamal Musiala, devenu à 17 ans le plus jeune buteur de l’histoire du club, ont marqué les autres buts.

« Ils ne battent pas leurs adversaires, ils les anéantissent »

Quelques semaines après son triplé coupe-championnat-Ligue des champions, le « Rekordmeister » s’est livré à une insolente démonstration face à une équipe de Gelsenkirchen courageuse mais complètement dépassée.

« Il ne battent pas leurs adversaires, ils les anéantissent« , avait déclaré avant l’ouverture de cette Bundesliga le patron du Borussia Dortmund Hans-Joachim Watzke. Sa petite phrase risque de devenir proverbiale. Dortmund, qui reçoit Mönchengladbach samedi pour le premier choc de cette Bundesliga, et Leipzig, demi-finaliste de la Ligue des champions, sont prévenus : ils auront cette saison face à eux un monstre !

Car si Schalke a été la première victime du « Rekordmeister » version 2020-2021, Harit et les siens risquent de ne pas être les derniers. L’équipe bavaroise, qui n’a plus perdu un match officiel depuis le 7 décembre 2019 (2-1 contre Mönchengladbach), a enfilé sa 22e victoire consécutive, et affiche une terrifiante supériorité.

Alors même que la plupart des équipes sont encore en rodage, le Bayern a donné l’impression d’être déjà à son meilleur niveau. Les Bavarois ont étouffé leurs adversaires par un pressing énorme, jamais relâché avec trois, quatre ou cinq buts d’avance. Devant, leurs automatismes sont impressionnants, même si l’on a parfois vu l’entraîneur Hansi Flick s’énerver sur son banc du manque de réalisme de ses attaquants, qui auraient pu en effet corser l’addition. (France tv)